Organisé par l’Éducation nationale, ce concours a pour thématique nationale : « Résister à la Déportation en France et en Europe ».

Mercredi 6 décembre, collégiens et lycéens étaient conviés à la conférence-débat animée par Raphaëlle Bellon, professeure agrégée d’histoire, responsable de l'action pédagogique auprès de la Fondation de la Résistance, qui s’illustre notamment par son expertise.

Depuis 1961, ce concours vise à perpétuer la mémoire de la Seconde Guerre mondiale chez les collégiens de troisième et les lycéens. Il mobilise chaque année plus de 40 000 candidats. Depuis plus de 60 ans, on estime qu'un million et demi d'élèves y ont participé.

Le thème, pour la première fois, associe cette année les deux axes du concours. Il s’agit d’encourager les élèves à travailler l’histoire de la Résistance et de la Déportation en se fondant sur ses nombreuses sources et ressources ; les amener à la production de savoirs nouveaux et les engager en faveur de leur transmission ; penser avec la connaissance du passé, avec la société présente, pour faire face aux grands enjeux du monde contemporain ; promouvoir la liberté et les valeurs d’humanité ; retrouver des exemples de courage et de combat ; croire en la démocratie et la faire progresser.

Raphaëlle Bellon, membre actif lors de tables rondes, est venue animer et débattre sur le sujet, un privilège pour les collégiens, les lycéens, les enseignants et les représentants d'associations mémorielles venus nombreux ce mercredi 6 décembre.

L’histoire est indispensable pour comprendre le passé, la mémoire est indispensable pour comprendre le présent : la conférence, offre une belle opportunité aux élèves pour appréhender en toute connaissance le sujet, un atout majeur de l’éducation à la citoyenneté.

Des pistes de travail sont disponibles via le flyer