Infinis à l’École : coopération entre chercheuses, chercheurs et élèves

Les 16 et 17 juin, le laboratoire Subatech (laboratoire de physique subatomique et des technologies associées) a accueilli 250 élèves de cycle 3 issus d’écoles élémentaires, pour la restitution du projet « Infinis à l’École », un dispositif soutenu par le CNRS.
Ce projet associe pendant une année scolaire un(e) chercheur(se) à une classe de CM1 ou CM2. Lors d’une première journée en classe, des chercheurs des laboratoires sont intervenus en présentant leur métier, puis ont proposé aux élèves des expériences à réaliser en groupe pour illustrer le concept de force et les initier à la démarche scientifique.
A la fin de cette première intervention, un défi a été lancé à chaque classe autour d’un thème donné (lumière, magnétisme, mesure de distances…). Les élèves ont eu 6 à 10 semaines pour réaliser des expériences et répondre à des questions grâce au matériel fourni. Ces séances, animées par les enseignants, ont invité les jeunes apprentis chercheurs à découvrir un aspect de la physique et à mettre en place la démarche d’investigation.
Découvrir les métiers de la recherche
A l’issue de cette période de réflexion et de recherche, une deuxième rencontre entre le scientifique et sa classe a été organisée. Elle a eu lieu à l’école. En s’appuyant sur des affiches qu’ils ont réalisées, les élèves ont pu restituer oralement leur démarche et leurs résultats.
Enfin, les 16 et 17 juin, les élèves de 9 classes venues de Nantes, Mauves-sur-Loire et Château-Thébaud, ont été reçus au laboratoire Subatech pour présenter leur sujet de recherche aux autres classes, comme s’ils participaient à une conférence. Ils ont raconté leur parcours de recherche, les hypothèses émises et les expériences mises en place pour les confirmer.
Les défis « Infinis à l’École », permettent d’initier les élèves à la démarche scientifique de l’infiniment grand à l’infiniment petit, mais aussi de découvrir les métiers de la recherche, en interaction directe avec ceux qui les exercent. Ils contribuent ainsi à favoriser l’égalité des chances, en renforçant la présence de la science dans les parcours d’orientation dès le plus jeune âge.
Le projet s’inscrit par ailleurs dans les objectifs du plan d’actions ministériel en faveur de l’accès des filles aux filières scientifiques et technologiques, porté par la ministre Élisabeth Borne. Ce plan prévoit : l’augmentation du nombre de filles suivant la spécialité mathématiques au lycée et intégrant les CPGE scientifiques, la création de classes à horaires aménagés en mathématiques et en sciences au collège, le développement de rencontres avec des rôles modèles féminins pour susciter des vocations.
Mise à jour : juin 2025