Dans le cadre de l’opération « EXPERTS à l’École » pilotée par « Sciences à l’École » en partenariat avec l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN), le collège Le Grand Champ de Grez-en-Bouère bénéficie de l’aide de la Gendarmerie de la Mayenne aux côtés des équipes enseignantes.
En effet, la Région de Gendarmerie Pays de la Loire déploie la mallette « EXPERTS à l’École » et offre aux élèves la possibilité de suivre un parcours scientifique complet d’activités expérimentales, révélateur des enjeux de la criminalistique.
La décision de déploiement de la mallette « EXPERTS à l’École » est le fruit d’échanges nourris entre le lieutenant-colonel Éric Avdeew, Officier adjoint au commandement, chargé de la prévention-partenariat, Caroline Prevot, Inspectrice d’académie (Nantes), Inspectrice pédagogique régionale et correspondante académique de « Sciences à l’École » et de Carine Mathieu, principale du collège.

Ainsi, Gérard Fougerolle, professeur de sciences et vie de la terre a fédéré une équipe pluridisciplinaire réunissant à ses côtés monsieur Soulier (physique-chimie), mesdames  Bourjolay et Soldea (mathématiques et français). Ensemble, ils ont élaboré ce projet proposé à une dizaine d’élèves de quatrième et de troisième dans le cadre d'un atelier scientifique. Chaque mardi sur la pause méridienne les élèves sélectionnés se réunissent pour travailler avec leurs professeurs.
Aboutissement d’un long travail de préparation, l’adjudante Jumel, technicienne en identification criminelle à la Cellule d’Identification Criminelle de Laval, a notamment aidé l’équipe pédagogique à se familiariser avec le matériel mis à disposition, a proposé aux enseignants du matériel complémentaire et les a conseillés pour la préparation de la « scène de crime ».

Pour les élèves, il s'agit de travailler sur un scénario élaboré avec précision : au collège, un squelette a été découvert sous un amas de feuilles et de branchages. Les « experts » collégiens procèdent à la découverte de la scène et au recueil des divers indices. Un travail en salle de sciences est mené afin d’identifier la victime, de répertorier et analyser les traces, avant de s’orienter vers la recherche d’un potentiel coupable
Entre les analyses d’empreintes, de trajectoires, d’ossements, de produits chimiques sur des tissus et de traces ADN (factices), et l’étude de messages cryptés, les enseignants vont pouvoir mobiliser de nombreuses compétences chez les élèves et développer leur appétence pour les sciences. L’atelier est placé sur un créneau horaire où se déroule l’atelier « jeunes journalistes » ce qui permet d’avoir un suivi régulier de l’avancée de l’enquête.