Les pilotes du dispositif (Éducation nationale, préfecture, Ville et Conseil départemental) en ont rappelé l’ambition en ouverture du séminaire : créer une alliance éducative et une synergie entre les différents acteurs concernés (associations, clubs, partenaires, services de l’État, collectivités, établissements scolaires).
Pour débuter ce séminaire, une intervention de l’association Famille langue culture (AFALAC) a fourni des éléments pour comprendre la place de la langue maternelle dans l’intégration des familles venues d’ailleurs. Puis les porteurs de projets ont travaillé en ateliers : échanges sur l’accès aux droits, la santé et la santé mentale des plus jeunes, les notions de persévérance et d’ambition.
Plus de 3 570 jeunes vivant dans les trois quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) de Saint-Nazaire peuvent bénéficier des actions menées par la Cité éducative. La rentrée 2024 est marquée par l’extension de la cité à tous les QPV de la ville et l’augmentation de son budget global annuel de fonctionnement. Les écoles, collèges et lycées scolarisant des jeunes des QPV peuvent – comme les associations – se voir financer des projets.
Cette année, une quarantaine de projets seront financés, à destination des élèves, des familles voire des professionnels via des formations.
Toutes les actions financées s’inscrivent dans l’un des 3 axes prioritaires :
- conforter le rôle de l’école,
- promouvoir la continuité éducative,
- ouvrir le champ des possibles (encourager la persévérance et l’ambition pour une meilleure insertion professionnelle).
Les élèves du lycée Aristide Briand et des collèges du secteur se verront ainsi proposer de concevoir et modéliser des ponts. Ce sera l’occasion de travailler en collaboration mais aussi de découvrir les métiers industriels concernés et les formations associées permettant l’accès aux métiers de techniciens ou d’ingénieurs.
Ailleurs, des actions de mentorat seront lancées avec des chefs d’entreprise. Ou encore l’écriture d’une bande dessinée pour aborder le thème de la discrimination, des initiatives pour prévenir le décrochage scolaire, un travail sur la place des filles dans les métiers de l’industrie.
Dans le premier degré, beaucoup de projets concernent le développement des compétences psycho-sociales (Fri for Mobberi par exemple, expérience danoise autour de l’empathie, développée par la Ligue de l’enseignement).
Mise à jour : novembre 2024